samedi 24 août 2013

le choix des politiciens

vivre dans l'indifférence ou réagir semble le destin de la majorité de la population silencieuse, les événements se précipitent malgré nous, la crise de confiance est totale et le destin nous poussent à une confrontation inévitable, à moins que le gourou du parti dominant sache que les cartes du jeux ne sont plus en sa faveur et décide de rester dans la course sans perdre sa participation au pouvoir. se maintenir malgré les courants à contre sens et les pressions politiques étrangères c'est faire face à un cyclone sans se soucier de sa force. l'exemple de l’Égypte n'aura servi à rien, car fort de leur positions les frères musulmans se sont retrouvés évincés et écartés alors qu'ils pouvaient rester dans la course du pouvoir. l'exemple égyptien n'est cependant pas un exemple superposable à ce qui se passe en Tunisie, l 'armée n'a jamais été un pouvoir politique chez nous et n'a pas de figures politiques pour mener le pays à bon port. une occasion en or pour les islamistes pour se rattraper des erreurs de départ. les erreurs de gestion de départ sont la source de l'échec d'aujourd'hui, l'immaturité politique dont ils ont fait preuve sera pardonné avec le temps si leur actions inspiraient confiance, seulement leur acharnement de se retenir au pouvoir est probablement la raison qui précipitera leur chute, un conflit réel est imminent et peut entrainer tout le pays dans une guerre civile sans fin, les perdants seront les tunisiens quelque soit leur appartenance, s'agit -il d'un intérêt national ou d'un intérêt idéologique à maintenir??  L'islam n'a jamais été en danger et a toujours évolué partout dans le monde, il se porte mieux dans les pays démocratiques que dans les pays qui affichent l'étiquette islamique dans leur constitution. ce n'est certainement pas un parti politique qui va lui donner la lumière du futur, sa lumière est dans les cœurs de ceux qui croient en dieu et c'est largement suffisant. il est temps que les avocats de dieu par procuration d’arrêter d'empoisonner les esprits simples pour les guider dans le tourbillon de la violence.faire la politique pour la politique n’exclue personne de sa piste, les meilleures sont les plus capables de monter sur le podium, mais dans une course les meilleures peuvent aussi ne pas gagner et doivent accepter de participer à de nouvelles futures courses. Deux ans sans aucun apport positif c'est suffisant pour céder la place aux compétences, sauver d'abord le pays et s'organiser de nouveau pour un meilleur apport dans le futur, ne laisser pas le peuple entier dans la misère pour s'acharner à s'accrocher au pouvoir, cette attitude n'a d'aboutissant que le chaos. 

        

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