samedi 11 août 2018

l'inflammation vous informe Dr Badr Ameur

le plus souvent devant des symptômes dits ''pathologiques'' le réflexe est de prendre des médicaments pour réduire leurs effets, c'est devenu même classique de soigner les symptômes soit par les prestataires paramédicaux ou parfois par les médecins eux-mêmes. Pourtant, comprendre le symptôme, analyser son apparition et sa signification font partie de la logique des soins, s'opposer au symptôme en prescrivant des anti-inflammatoires, des antipyrétiques, des anti-hypertenseurs, des bronchodilatateurs, des antalgiques.....etc, ne devrait normalement faire partie que des urgences pour soulager en attendant d’établir un plan d'action pour aider le corps a surmonter le déséquilibre qu'il a subi. le système régulateur interne du corps est en effet capable de s'organiser et résoudre les problèmes rencontrés, l'inflammation fait partie de ces moyens de défenses, d'ailleurs la plupart des situations vécues tout le long de l'histoire de l'humain sont mémorisées dans les gènes, la réponse du système est en principe programmée et peut rétablir des déséquilibres provoqués par des agressions diverses. la prescription de médicaments dans le but d’étouffer des symptômes fait plus de mal que de bien, ces médicaments sont considérés comme des xenobiotiques ( produits étrangers ) et nécessitent un travail supplémentaire du corps pour les métaboliser, ceci va causer divers déficits en éléments catalytiques ou nutritifs. En effet 30% des effets secondaires observés suite a la consommation de médicaments sont liés au déficit nutritionnel du a leurs prescriptions. pour illustrer ce que le corps peut subir comme effets nocifs, voila l'exemple des antibiotiques qui sont couramment prescrits, plusieurs médecins ignorent les déficits causés par ceux-ci. Les antibiotiques détruisent les bonnes bactéries et causent différents déficits en vitamines B1, 2, 3, 5, 6,12, en biotine, en inositol, en folâtes et en vitamine K. certains de ces antibiotiques peuvent perturber le calcium et la vitamine D comme les isoniazides et la rifampicine. La cyclosporine cause la déplétion du magnésium, de l’acide folique et du calcium. Les aminosides sont responsables de déficits en calcium, sodium, potacium, vitamine A et beta carotène, le magnésium, la vit K, et la majorité des vitamines B, en plus de la destruction de la majorité des bactéries saprophytes du tube digestif. Les pénicillines épuisent le corps en vitamines K,C, B ainsi que du potassium. Les cyclines ont un effet similaire sur le calcium, le magnésium, le zinc, les vitamines B6 et B12, la vitamine K , et la vitamine C. L’effet de la trimethoprime est la réduction de l’acide folique, la biotine, et l’inositol. Les macrolides épuisent les vitamines du groupe B, l’acide folique, la vitamine K, la biotine et l’inositol. Les fluoro- quinolones épuisent les vitamines B, folique, la vitamine K, la biotine, l’inositol, le calcium, le magnésium et le fer. Les céphalosporines ont des effets similaires aux macrolides. La néomycine réduit les bêta-carotènes, le calcium, le magnésium, le fer, le potacium et la vitamine B12. Les biguanides genre de sulfamide, utilisés pour corriger le diabète type2, (metformine) causent la déplétion du Coq 10, vitamines E+ B 12 et acide folique. la liste est encore plus longue si on prend en considération tous les produits pharmaceutiques prescrits. . Les déficiences nutritionnelles dans la population générale sont de l’ordre de 90%, ils sont liés en partie aux manques d'apport mais le plus souvent du fait de troubles d'absorptions causés par les modifications de la flore intestinales et les multiples inflammations du tractus digestif. la prescription médicale occupe une place non négligeable dans ces déficits. les pathologies inflammatoires sont le miroir de troubles plus profond a considérer avec beaucoup d'attention et d'analyses ,