samedi 14 septembre 2013

tout pour déplaire


 en rentrant chez soi, après une dure journée de travail, il est de notre devoir souvent de passer au boulanger acheter du pain,puis chez l'épicier s’approvisionner en eau potable  et se permettre quelques fruits, histoire de prendre gout après le repas, c'est dire qu'à chaque prévision lors de l'accomplissement d'un projet, il faut planifier, plus encore respecter ce qu'on appelle un timing c'est à dire pour ne pas perdre le temps passer au boulanger avant l’épicier ou vis versa, le résultat d'un non respect de ce timing est un bouleversement de tout un programme qui est supposé aboutir à un repas copieux et un bonheur de retrouver ses proches et partager ensemble tous ces plaisirs.   
le temps ne pardonne pas, s'il faut deux minutes pour réanimer un individu on ne peut se permettre la troisième, à chaque retard un bénéfice de moins si ce n'est un inconvénient de plus . l'assimilation du pays à un individu en réanimation permet de mieux comprendre la similitude, le pays est malade est a besoin de réanimation, une réanimation urgente ne pouvant tolérer du retard, deux ans déjà pour dessiner le chemin à emprunter,  de savoir exactement ce dont on a besoin, deux ans pour redonner la confiance à une population avide de liberté et d'espoir,deux ans pour arriver à la ligne d'arrivée avec les provisions nécessaires pour nourrir ce peuple.
seulement après deux ans d'angoisse de névrose et de délire sans fin, à bout de course sans aucun changement ni dans les structures étatique pour permettre une restructuration ni dans la conduite sociale qui s'est dégradé de façon manifeste, on ne peut que constater avec un grand regret  la dégradation de la moralité comme d'ailleurs celle  de la monnaie. le planning inexistant le timing chaotique n'ont eu qu'un résultat: un avenir incertain. A l'obstination de s'accrocher au pouvoir et se maintenir quelque soit le prix c'est les conflits interminable qui finiront par emporter tout le pays dans la violence.  les belles paroles d'une démocratie et d'une  égalité sociale, une pratique ambiguë encourageant l'extrémisme et critiquant la liberté d'expression,  les perspectives d'avenir restent incertaines.
les résultats d'aujourd'hui ne sont ils pas la conséquence de la conduite d'hier??????
 les élèves qui quittent leur écoles par milliers et aucune enquête n'est faite pour découvrir les raisons réelles, les problèmes de l'économie qui se font sentir surtout dans la classe démunie, l'apparition de maladies supposées éradiquées à jamais, les routes qui ne sont plus praticables faute de maintenance, les catastrophes naturelles lors des pluies diluviennes du fait d'une absence totale de maintenance des réseaux d'évacuation,    les tentatives de réconciliation politique qui se heurtent aux positions intransigeantes du parti dominant et à la mauvaise foie de l'opposition, tant de problèmes qui s'accumulent sans planning pourvoyeur.........
 faut-il rappeler que le pays n'est pas une propriété privée, qu'en cas de malaise ou d'échec la logique est de confier le pays à des personnes plus qualifiées, on ne peut accepter un retard qui emportera tout le pays dans la misère et la désolation, faut-il attendre le grand soulèvement, ou  se résigner à accepter cette mentalité de coller au pouvoir chaque fois qu'on le tient. ces responsables font tout pour déplaire alors qu'ils peuvent plaire par leur bonnes actions et leur compétences.  

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