mercredi 20 mai 2020

Covid-19 - tempête des cytokines - place de la plante médicinale

                                         comment éviter la tempête des cytokines 

                                             ''how to avoid cytokines storm''
                                                       Dr Badr Ameur

                                                         
  

 L'inflammation est une réponse biologique complexe survient suite a une agression microbienne ou à une lésion traumatique, elle peut faire suite également à des agressions chimiques ou a des modifications du milieu intra ou extracellulaire. La réponse inflammatoire est essentielle au rétablissement de l'homéostasie de l'organisme. Elle doit être minutieusement surveillée et étroitement règlementée, car une activation excessive ou insuffisante de la réponse inflammatoire peut entraîner un emballement immunitaire ou une insuffisance d’adaptation aux conséquences morbides, voir un effondrement total des défenses et une évolution mortelle. L’inflammation dépend des capacités d'adaptation de l'organisme et répond au réglage neuroendocrinien. L’axe de stress dominé par le nerf sympathique, joue un rôle important car il est responsable de la réponse congestive et stimule l'axe corticotrope pour la mobilisation des nutriments nécessaires aux besoins métaboliques excessifs suite à l'agression. Le nerf vague (faisant partie du parasympathique) intervient après l'action des cellules immunes et le contrôle immun et initie la résolution de l'inflammation. Il module  le phénomène inflammatoire souvent présent au début de la vague de stress du sympathique  en atténuant la libération des cytokines pro inflammatoires TNFα, IL1, IL6, IL18, une fois que le processus de réparation des lésions est terminé,  tout en respectant la libération de l’IL10, et TGFβ. Le langage cellulaire ainsi constitué forme l'arc réflexe ''sympathique-immun-parasympathique''. Ce contrôle du nerf vague se fait grâce à la plasticité des macrophages  qui peuvent changer de phénotype de M1 aux compétences destructrices des agents étrangers, en M2 dont le rôle est réparateur. Le nerf vague agit sur le trafic des globules blancs, il peut inhiber les β2 intégrine ou CD11b, qui facilitent la migration des globules blancs au site de l’inflammation, ce qui explique en grande partie l'importance du nerf vague dans la prévention de la tempête des cytokines. Il a été démontré que l'administration de nicotine, un agoniste pharmacologique de la voie anti-inflammatoire cholinergique, réduit de manière significative les taux de CD11b, impliquée dans l'adhésion cellulaire et le chimiotactisme des leucocytes, et pourrait expliquer l’amélioration des malades grabataires Covid-19 par la nicotine. Le second point qui implique le système immunitaire c'est le rôle des plaquettes connues pour leur intervention dans l’hémostase mais qui interviennent comme les macrophages du sang et peuvent s'activer en présence d'agents pathogènes du sang (comme dans le cas du Covid). Leur activation conduit a la libération de thromboxanes et la stimulation des polynucléaires pour une meilleure épuration des agents nocifs  (La sérotonine plaquettaire dans des granules denses s'est avérée jouer un rôle important dans le roulement des neutrophiles et l'adhésion à l'endothélium, et pourrait participer a augmenter la communication plaquettes/neutrophiles). Suite a la sur-activation des cellules immunes et des plaquettes ainsi que l’échec a contenir les virus, des pièges de coagulas sont formés, les polynucléaires libèrent leur filet de chromatine les ''NETs'' ce qui conduit a la formation de micro-thrombus qui vont adhérer a l’endothélium vasculaire déjà en dysfonctionnement et ayant exprimé des molécules d’adhésions ( les plaquettes sont connues comme la source prédominante de CD40L soluble (sCD40L), qui peut induire des cellules vasculaires à exprimer la sélectine E et la sélectine P et à libérer l'interleukine (IL-) 6.).  L’emballement des cellules immunes et la production d'une quantité importante de cytokines inflammatoire conduisent à un appel plus important de cellules au foyer infectieux rendant encore plus difficile la circulation sanguine et lymphatique et l’arrivée du sang au siège lésionnel, les conséquences de ce remaniement c'est l'anoxie et la nécrose qui finissent par emporter le malade.  Dans les inflammations aseptiques, il est constaté que le nerf vague régule le DHA (doco hexo enoic acide) qui est un acide gras polyinsaturé précurseur des SPM (specialized proresolving mediators). Les SPM sont des médiateurs qui interviennent dans la résolution de l’inflammation, ils préviennent la dégranulation des polynucléaires, préviennent l’agrégation et l’activation des plaquettes.  L’implication des lymphocytes innés dans la modulation de l’action des macrophages serait en rapport avec la fin de l’action des lymphocytes dans le rétablissement de l’ordre. L’action anti-inflammatoire dépend de la réponse adaptative initiée par le nerf α sympathique et la capacité des glandes endocrines à répondre aux besoins métaboliques exigés par la nature de l’agression.

L'activation plaquettaire représente un moment crucial du processus qui conduit à la formation de thrombus. Lorsque des lésions endothéliales se produisent, les plaquettes entrent en contact avec le collagène exposé et le facteur Von Willebrand, devenant ainsi activées.  L'activation intra vasculaire aberrante des plaquettes peut, si elle n'est pas contrôlée, conduire à des événements thrombotiques qui provoquent des infarctus du myocarde et des accidents vasculaires cérébraux. L'activation des plaquettes serait ainsi l’élément initiateur des complications observées dans l'inflammation systémique, les médicaments anti-plaquettaires affectent l'immunité de l'hôte et modifient la réponse plaquettaire à l'inflammation, réduisent la mortalité due a la tempête des cytokines, ce qui pourrait expliquer l’efficacité de la prescription de la Chloroquine. Cependant, il existe de plus en plus de preuves que les plaquettes fonctionnent également indépendamment de l'agrégation complète pour réguler la perméabilité vasculaire et le développement. La plupart des agonistes solubles libérés par les cellules activées telles que l'ADP, le thromboxane A2 (TxA2) et la thrombine déclenchent l'activation plaquettaire par GPCR, ce qui explique les cas d’échecs avec la chloroquine seule. Un moyen de faire le diagnostic d'activation plaquettaire c'est la présence des agrégats de neutrophiles plaquettaires et de monocytes plaquettaires qui peuvent être détectés dans le sang humain avec une variété de maladies et sont maintenant considérés comme l'un des marqueurs les plus sensibles liés à l'activation plaquettaire. La richesse des plaquettes en récepteurs qui peuvent l'activer explique en grande partie les résultats contradictoires pour l'inactiver. Par ailleurs les capacités de reconnaissances des agents pathogènes par les TLR donnent plus d'importance au rôle de défense des plaquettes, et pourraient contribuer à moduler l’efficacité plaquettaire à contenir l'infection au lieu de l’inactiver totalement (causes possibles des rechutes des virémies). Le TLR2 désigné sous le code CD286 Le TLR2 s'exprime à la surface des membranes, reconnait les substances étrangères et transmet les signaux appropriés aux cellules du système immunitaire, il a un rôle fondamental dans la reconnaissance des pathogènes et l'activation de l'immunité innée. Les TLR3 désignés sous le code CD 283, Ils reconnaissent les modèles moléculaires associés aux agents pathogènes (PAMP) qui sont exprimés sur les agents infectieux, conduisent à la production de cytokines nécessaires au développement d'une immunité efficace. Les différents TLR3   reconnaissent l'ARNdb associé à une infection virale et induit l'activation d'IRF3 (interféron3) et de NF-κB. Le TLR7  reconnait les schémas moléculaires associés aux agents pathogènes (PAMP) qui sont exprimés sur les agents infectieux et assurent la médiation de la production de cytokines nécessaires au développement d'une immunité efficace. Le TLR7 reconnait l'ARN simple brin de virus tels que le VIH et le VHC probablement aussi le Covid.  le TLR7 peut reconnaître l'ARN simple brin riche en GU. Cependant, la présence de séquences riches en GU dans l'ARN simple brin n'est pas suffisante pour stimuler TLR7  ce qui pourrait expliquer les échecs observés avec l'infection du Covid-19. Le TLR 8 est désigné sous le code 288, c’est un récepteur endosomique qui reconnait l'ARN simple brin (ssRNA) et peut reconnaître les virus ssRNA tels que les virus Influenza, Sendai et Coxsackie B. le TLR10 n'active pas le système immunitaire et il a plutôt été démontré qu'il supprime la signalisation inflammatoire sur les cellules humaines primaires. Le mécanisme d'action du TLR10 n'est pas encore connu, mais il a été démontré que l'activation du récepteur supprime les événements de signalisation NF-κB, MAP kinase et Akt stimulés par les ligands TLR et CD40 (produits aussi par les plaquettes).  La plupart des agents pathogènes sont reconnaissables par ces motifs de reconnaissances et permettent de moduler la réaction immune adéquate. Le peu d’expression des récepteurs s’accompagnent d’une mauvaise réponse immune dans les conséquences peuvent être de gravite variable selon l’agresseur et l’importance de l’agression. L’amélioration de l’expression des TLR par des plantes médicinales conduit a des meilleures réponses immunes tout en modulant l’effet inflammatoire. Dans des conditions physiopathologiques où la fonction plaquettaire n'est pas étroitement contrôlée, les plaquettes jouent un rôle essentiel dans les processus pathogènes sous-jacents aux maladies cardiovasculaires, à l’inflammation incontrôlée, aux coagulopathies et  aux métastases tumorales et contribuent à la production de plus d’inflammation. 

Place de la plante dans la modulation de la réponse immune :La richesse de la plante en principes actifs lui confère plusieurs actions a différents niveaux des signalements cellulaires, en prenant l’exemple de ‘’l’IL1’’  c’est une cytokine qui est produite par les macrophages, les monocytes, les polynucléaires suite a  une agression du milieu exogène ou endogène, C’est un médiateur important de la réponse inflammatoire et est impliquée dans diverses activités cellulaires, notamment la prolifération, la différenciation et l'apoptose cellulaires. L'induction de la cyclooxygénase-2 (PTGS2 / COX2) (la cyclooxygénase-2 est une enzyme qui chez l'homme est codée par le gène PTGS2). Par cette cytokine dans le système nerveux central (SNC) contribue à l'hypersensibilité à la douleur inflammatoire et la production de la prostaglandine. Elle est pyrogène son action se fait au niveau du tronc cérébral et active les centres adrénergiques qui vont stimuler l’axe corticotrope et produire de l’ACTH.  Les plantes qui interviennent comme inhibiteurs de l’IL1 auraient une action bénéfique dans toutes les maladies inflammatoires qui ont une hyperproduction d’IL1. LE CURCUMA LONGA,  la SAPHORA JAPONICA, et la CAMILLIA SINENSIS ou thé vert sont des inhibiteurs de l’IL1 et du TNFα. Le TNFα joue pratiquement le même rôle que l’IL1. Ces plantes en réduisant l’inflammation n’aggravent pas l’évolution des pathologies associées et seraient donc douées de capacités modulatrices de la réponse immunitaire en évitant l’emballement.

La voie PI3K/Akt/mtor améliore la survie, la proliferation des cellules endothéliales et réduit leur perméabilité. Cette voie est contrôlée par un gene le PTEN qui fait un frein a la croissance, la non expression du PTEN cause un emballement de cette voie et peut engendrer le développement du cancer.  L’œstrogène améliore cette voie et permet de réduire l’inflammation et l’évolution vers l’emballement. Il a une action stimulatrice sur les lignées lymphocytaires type CD4 en particulier les TH1 et les TH2, réduit la production d’IL1, IL6, TNFα, et MCP (mono chimio-attractive protéine)  par les monocytes et macrophages, et induit la production d’IgG. Les plantes ostrogéniques contenant les principes actifs génistéine et daidzéine peuvent servir comme support pour cette voie. Les phyto-œstrogènes augmentent l’expression des TLR4 et probablement aussi les TLR7 (qui reste à confirmer), l’amélioration de l’expression de ces récepteurs conduit a une réponse immune contrôlée et efficace.

Pour  une action immunitaire efficace, les lymphocytes auxiliaires type TH1 et TH2 ou lymphocytes helpers,  font partie de l’immunité adaptative et doivent pouvoir répondre rapidement à l’agression, ces cellules communiquent avec les lymphocytes cytotoxiques et les lymphocytes B, pour une attaque ciblée qui fait moins de dégâts que l’immunité innée qui se fait un peu à l’aveuglette. Améliorer la réponse de ces cellules helpers éviterait le passage a la chronicité, et permet de contrôler l’ampleur de la maladie.  Les plantes qui activent les helpers agissent de plusieurs façons, les plantes qui activent les TLR2 et  les TLR4 et les plantes qui activent l’AMPK. Parmi les premières les lectines (contenues dans les céréales comme le blé, les légumineuses, les arachides, mais aussi dans les fruits et les légumes comme les tomates, les aubergines, les poivrons), mais aussi les sitostérols qui activent les toll like receptor TLR2 (On peut citer comme exemple L’ARJUNA de la famille des ‘’ combetracee’’, l’avocatier, les pistaches, huile de canola, et le cacao).  Les seconds sont activateurs de l’AMPK  agissent en réduisant la résistance a l’insuline par l’utilisation de l’excès énergétique stocké a l’intérieur des cellules et en favorisant l’expression du GLUT4 par les muscles squelettiques. Les plantes dont l’action est stimulatrice de l’AMPK sont nombreuses, on peut citer le resvératrol, le curcuma, la quercétine, l’arctium lappa, la camellia sinensis, la galéga officinalis, la rhodiola, le salix alba et le panax ginseng.

Pour un bon contrôle des processus énergétiques, les proliférateurs des peroxysomes jouent un rôle essentiel lors du catabolisme et la β oxydation.  Les ligands naturels pour les récepteurs activateurs des peroxysomes les PPARα comprennent les acides gras polyinsaturés tels que l'acide docosahexaénoïque DHA (pouvant améliorer le rendement du nerf vague), l'acide eicosapentaénoïque EPA, l'acide linoléique et l'acide linolénique, L'ARNm des PPARα est principalement exprimé dans les tissus qui subissent une prolifération peroxysomale comme le cœur, les reins et le foie, où une augmentation des peroxysomes augmente la β-oxydation, dans le foie, PPARα régule le métabolisme des nutriments, y compris la gluconéogenèse et le métabolisme des acides aminés. Le rendement des organes nobles comme le cœur, le foie et les reins dépend d’une bonne réactivité des PPARα , d’autant plus que les PPARα sont aussi fortement exprimé dans le muscle squelettique et la paroi vasculaire. Les plantes riches en polyphénols, dont l’action réactive les récepteurs activateurs de la prolifération des peroxysomes PPARα, stimulent le catabolisme des acides gras, protègent contre l’inflammation. Les plus connues pour ces actions, le resvératrol, les arachides et les baies. En activant ces PPAR ces plantes inhibent la croissance tumorale et l’angiogenèse par  suppression de l’induction du facteur hypoxique HIF. Lors des agressions l’inflammation touche aussi la matrice et réactive les métalloprotéinases causant énormément de dégâts en cas de chronicité, cette réactivation est en relation avec l’expression du CD23 ou Aminopeptidase. Le curcuma et l’épi gallo-catéchine (thé vert)  inhibent cette expression et interfèrent avec la production des facteurs de croissance comme le VEGF, l’EGF’ le TGFβ réduisant ainsi l’angiogenèse et modulant la multiplication cellulaire. La génistéine et le curcuma inhibent l’EGF.

Cet article est une contribution personnel a la compréhension de l’infection du covid et la manière d’éviter ses complications.  

 

   

 





samedi 1 décembre 2018

Articles: pourquoi pratiquer une relaxation

Articles: pourquoi pratiquer une relaxation: il n'y a pas de fumée sans feu, notre société est sous l'effet d'une anomalie, un mal qui est ignorée qui se répand de...

mardi 27 novembre 2018

enfin prêt ...voici mon 1er livre ''le dysfonctionnement''

Le dysfonctionnement du corps c'est le résultat des troubles métaboliques, énergétiques ou anatomiques qui peuvent survenir suite aux modifications du milieu extérieur ou intérieur du corps par des éléments potentiellement nocifs ou qui peuvent le devenir suite à leur traitement ou leur digestion. Ce livre fait le point sur les facteurs qui interviennent dans le déclenchement du déséquilibre et les principales causes du déclenchement morbide. une première partie est consacrée à l’alimentation, aux besoins nutritifs, et montre les modifications métaboliques et anatomiques qui peuvent survenir lors de l’exposition ou la consommation de produits toxiques. La seconde partie traite des risques encourus par un environnement nocif, sur la santé et les possibilités de dérèglements intérieurs, insiste sur la qualité de l’hygiène alimentaire et la surveillance de l’environnement. La suite du livre est un ensemble de données scientifiques qui précisent la nature de la transmission des messages intracellulaires et les possibles troubles des voies de signalisations, montre les niveaux d’action thérapeutique des différentes drogues utilisées, met le point sur l’avantage de l’utilisation de la plante médicinale dans le ciblage des voies de signalisations et de leurs récepteurs.
L’équilibre neuroendocrinien et immunitaire, indispensable au rétablissement de l’homéostasie physiologique, joue un rôle clef pour éviter les dysfonctionnements, toute modification non contrôlée est suivie d’une inflammation. L’inflammation reflète le déséquilibre du système et peut revêtir différents aspects aigue ou chronique selon le potentiel génétique hérité et la réponse fonctionnelle des différents organes. L’inflammation chronique est corrélée à l’insulinorésistance dont le rôle adaptatif est détaillé avec la réponse immunitaire. Plusieurs illustrations permettent d’assimiler l’endobiogénie et la complexité des réglages internes pour préserver une homéostasie indispensable pour la survie. Le terrain inflammatoire peut s’installer lors de circonstances diverses et peut rester pendant très longtemps méconnu, Il est à l’ origine des troubles anaboliques structuraux, qui peuvent se traduire par l’installation progressive du terrain pathologique. L’immunoendobiogenie est un terme qui est choisi pour expliquer l’intrication du langage immunitaire dans l’ensemble du réglage endobiogénique neuroendocrinien.

mercredi 5 septembre 2018

vos hormones quand vous pratiquez du sport. Dr Badr Ameur. (un extrait du livre qui sera disponible j’espère bientôt)

La sédentarité représente un nouveau mode différent de celui vécu par nos aïeuls , il nécessite des mécanismes endobiogénique différents pour rétablir l’homéostasie physiologique. parallèlement l'humain est de plus en plus exposé a des substances nocives et toxiques qui ne font que perturber encore plus un système déjà en équilibre précaire. La pratique d’une activité sportive est accompagnée d’une consommation énergétique, de la production d’adiponectine, (une hormone du tissu graisseux) qui informe sur la mobilisation des acides gras et permet d’obtenir une insulinosensibilité et le retour à l’équilibre physiologique. Les syndromes métaboliques représentent actuellement un problème de santé publique, la mauvaise gestion métabolique de l’excès calorique associé au syndrome inflammatoire induit par les produits toxiques de l’environnement est responsable de la majorité des maladies inflammatoires chroniques et cancéreuses. Le fait de pratiquer une activité sportive régulière aide souvent à rétablir le déséquilibre induit par cet environnement nocif. Elle présente en plus l’avantage de changer le comportement des gènes du métabolisme du corps dans le sens de la production d’un certains nombres d’hormones qui protègent les vaisseaux sanguins des dépôts d’athéromes en réduisant le taux de cholestérol, et en utilisant l’excès d’énergie emmagasiné. Un régime alimentaire type santé associé à l’activité sportive oriente le métabolisme vers l’utilisation de la voie des cétones, réduisant ainsi la masse graisseuse et favorisant le développement de la masse musculaire. Plusieurs hormones contrôlent en effet un certain nombre de réactions physiologiques dans le corps, y compris le métabolisme de l'énergie, les processus reproducteurs, la croissance des tissus, les niveaux d'hydratation, la synthèse et la dégradation des protéines et d’autres métabolites. La nature de l’activité influence aussi le système lymphatique qui draine les toxines et booste l’immunité du corps. On préfèrera les activités les moins stressantes, on insistera sur les exercices qui permettent d’améliorer l’irrigation vasculaire et l’épuration des toxines. Voici quelques hormones a titre d’exemples : -l’irisine : l’irisine change le programme des cellules graisseuses pour les utiliser comme source d’énergie au lieu de les stocker, les personnes qui exercent des activités sportives régulières ont des niveaux plus élevés d'irisine dans leur sang. Les personnes qui présentent des taux d’irisine plus élevés ont des cellules a télomères plus longs, les télomères existent au deux bouts des chromosomes dans les noyaux des cellules, et qui raccourcissent à mesure que les cellules se divisent et que nous vieillissons. Beaucoup de problèmes de santé - y compris le cancer, les maladies cardiaques et la maladie d'Alzheimer - sont associés à une longueur de télomère plus courte. – L’hormone peptide YY : c’est une hormone sécrétée dans l’intestin qui agit sur les zones du cerveau pour réduire l'appétit et augmenter la plénitude après un repas. Les exercices physiques, qui sont fait en aérobie ont l’avantage de stimuler beaucoup plus cette hormone. -Les hormones sexuelles : la testostérone : Après une séance d'entrainement, les niveaux de testostérone augmentent de 15 minutes à une heure selon l’âge, le niveau de condition physique et l’intensité de l’exercice. Le corps utilise la testostérone circulante pour créer la masse musculaire. –adrénaline et noradrénaline : ce sont des hormones de stress utilisées en cas d’actions, ces hormones jouent un rôle important en aidant le système nerveux sympathique (SNS) à produire de l'énergie et à réguler la fonction du corps pendant l'exercice cardiorespiratoire. Elles sont produites par la glande surrénale, élève le débit cardiaque, augmente la glycémie comme substrat énergétique, favorise la dégradation du glycogène pour l'énergie et soutient le métabolisme des graisses. – le cortisol c’est aussi une hormone de stress, secrétée lors de l’activité, pour augmenter la teneur mobilisable en sucre, elle a aussi une action anti-inflammatoire, et aide a transformer la noradrénaline en adrénaline. – l’hormone GH ou growth hormone : c’est une hormone de croissance décroit avec l’âge mais pas chez les sportifs, secrétée surtout lors du sommeil après des exercices de grandes intensités, Peut produire un certain nombre de réponses, y compris l'augmentation de la synthèse des protéines musculaires responsable de la croissance musculaire, l'augmentation de la minéralisation osseuse, le soutien de la fonction du système immunitaire en favorisant la néoglucogenèse et la promotion de la lipolyse, ou le métabolisme des graisses. – insulin like growth factor IGF : Le facteur de croissance (IGF) a une structure moléculaire similaire à l'insuline, d’où son action anabolisante, elle est stimulée par les mêmes mécanismes qui produisent de l’hormone GH. L'IGF est une hormone peptidique produite dans le foie et soutient la fonction de la GH pour réparer les protéines endommagées lors de l'exercice, ce qui en fait une hormone importante pour favoriser la croissance musculaire. - Brain-derived Neurotrophic Factor (BDNF) : C’est un neurotransmetteur secrété qui favorise le développement de nouvelles cellules nerveuses, il est intimement lié à la sécrétion de GH et IGF, donc en quelques sortes a l’activité physique. Son taux peut être réduit, causé par l’atrophie de l’hippocampe (le siège de sa production) du fait d’un stress continu, en effet la sécrétion continue de cortisol peut causer une atrophie de l’hippocampe – les endorphines : Les endorphines sont la source de bonheur post-entrainements, ce sont des substances neurochimiques produites par le cerveau suite a des exercices d’endurance, ils sont structurellement similaires à la drogue morphine, et sont considérés comme des analgésiques naturels parce qu'ils activent les récepteurs opioïdes dans le cerveau qui aident à minimiser les inconforts des exercices. Ils ont en plus une action protectrice des cellules en réduisant l’inflammation. – la mélatonine est une hormone qui est secrétée au cours du sommeil et régule le cycle nycthéméral, elle est produite par l’épiphyse, son rôle est essentiellement protecteur antistress oxydatif, l’épiphyse secrète aussi une autre hormone la DMT ou diméthyle tryptamine qui est sécrétée en plus grande quantité lors de la méditation profonde qui atteint un degré avancé de plénitude, c’est aussi une hormone qui est sécrétée lors de la mort et semble faciliter le passage du changement d’état du vivant vers la mort, certains font de l’épiphyse le siège de l’âme. Il parait de plus en plus évident que la surcharge réduit la machine énergétique mitochondriale, et favorise plus la lipogenèse empêchant ainsi le processus oxydatif de ces métabolites. L’excès d’acides gras est actuellement un des facteurs responsable de l’inhibition des récepteurs de l’insuline, les hormones thyroïdiennes peuvent renverser ce processus en obligeant la mitochondrie a produire plus d’ATP. En effet l’apport élevée en graisse réduit l'expression de NCoR, favorise l'activation de PPARγ-δ par interaction avec le coactivateur et favorise la lipogenèse dans les graisses et l’oxydation des lipides et la biogenèse mitochondriale dans le muscle squelettique. Par ailleurs l’apport d’oxygène doit suffire au maintien de la phosphorylation oxydative, en raison d’une limitation de la capacité de stockage de l’oxygène cellulaire, en cas d’anoxie les mitochondries passent d’être des producteurs d’ATP a des consommateurs potentiellement puissants (26). Dans la plupart des tissus ces conditions d’hypoxie peuvent survenir lors d’un développement normal, ou lors d’états pathologiques comme une insuffisance respiratoire ou une vascularisation défectueuse. La réponse a l’hypoxie est suivie par un flux de TCA (cycle de l’acide citrique) altéré, surtout s’il induit le dysfonctionnement de la succinate déshydrogénase conduisant a la diminution ou la perte de production d’énergie de la chaine de transport d’électrons et du cycle de Krebs, d’où la surproduction de radicaux libres. Dans ces conditions d’hypoxie, l’activation de facteurs hypoxique HIF peut engendrer l’activation de transcription de plus de deux cents gènes qui vont permettre aux cellules de s’adapter a l’environnement hypoxique, l’expression des transporteurs Glut1 est un moyen adaptatif pour permettre de se procurer de l’énergie dans un milieu inflammatoire souvent nécrotique ou prédomine les conditions d’anoxie (27). L’activité sportive améliore les capacités respiratoires et circulatoires, crée un besoin énergétique et stimule la sécrétion des hormones thyroïdiennes induisant ainsi la consommation de l’ATP produit, et redynamise l’activité mitochondriale. Le statut énergétique semble a la base de tout équilibre métabolique, il est alimenté doublement par l’apport énergétique par l’alimentation, mais aussi par l’apport d’oxygène par la respiration. La leptine qui est aussi une hormone secrétée par le tissu adipeux augmente dans le sang lors de la satiété et informe l’hypothalamus du degré d’énergie emmagasinée, le fait de manger au-delà des limites influence négativement les récepteurs hypothalamique de la leptine, qui finissent par devenir insensibles. Ceci témoigne de l’importance de la prise de conscience et l’intérêt de respecter la physiologie du corps lors de l’alimentation pour éviter tout déséquilibre morbide. La majorité des interactions entre les systèmes métaboliques desservent plusieurs fonctions. D’abord une fonction vitale, de ravitaillement en oxygène et en éléments nutritifs, une fonction d’entretien, en éliminant les produits nocifs aux réactions métaboliques, puis de réparation des lésions pour rétablir l’homéostasie anatomique et énergétique. La fonction reproductive permet la continuité de l’espèce, sa régulation a lieu dans l'hypothalamus. Plusieurs données suggèrent que l'action primaire de la leptine, de l'insuline et de la ghréline pour réguler la reproduction est située en amont des principales commandes centrales de la libération de la gonadotrophine. Plusieurs indices métaboliques au niveau des tissus périphériques et environnementaux traduisent l'existence de stockage de combustible et sa mise en disponibilité aux régulateurs centraux de la reproduction. Des réserves d'énergie suffisantes sont essentielles pour atteindre la maturation reproductive et le maintien de la fertilité à l'âge adulte. Des situations d'épuisements énergétiques telles que l'anorexie mentale, l'exercice excessif ou le diabète, mais aussi l'extrême excédent d'énergie retardent l’âge pubertaire et peuvent générer des troubles de la menstruation. Ceci traduit l’étroite intrication entre le statut énergétique et sa régulation centrale pour une meilleure gestion hormonale. Par ailleurs des hormones intestinales, parmi lesquelles la ghréline qui est présente en période de famine, participe a supprimer la libération pulsatile de l'hormone de libération des gonadotrophines (GnRH), servant ainsi de signal pour supprimer la reproduction en période de famine. Par ailleurs l’insuline semble avoir un effet direct sur l’hypothalamus, les neurones de GnRH eux-mêmes reçoivent l'entrée directe des repères métaboliques. Dans cet ordre d’idée il est démontré que les neurones GnRH expriment l'ARNm et la protéine des récepteurs de l'insuline (21) et sont activés par l'insuline (22). , bien qu'un rôle direct de l'insuline sur les neurones GnRH ne puisse pas être totalement exclu, que le rôle moléculaire de la leptine n’est pas totalement élucidé, du fait de la présence de récepteurs dans des zones plus profondes dans le cerveau, le site putatif pour le contrôle métabolique de la reproduction doit nécessairement se situer en amont des neurones GnRH, au moins pour ces facteurs métaboliques.

samedi 11 août 2018

l'inflammation vous informe Dr Badr Ameur

le plus souvent devant des symptômes dits ''pathologiques'' le réflexe est de prendre des médicaments pour réduire leurs effets, c'est devenu même classique de soigner les symptômes soit par les prestataires paramédicaux ou parfois par les médecins eux-mêmes. Pourtant, comprendre le symptôme, analyser son apparition et sa signification font partie de la logique des soins, s'opposer au symptôme en prescrivant des anti-inflammatoires, des antipyrétiques, des anti-hypertenseurs, des bronchodilatateurs, des antalgiques.....etc, ne devrait normalement faire partie que des urgences pour soulager en attendant d’établir un plan d'action pour aider le corps a surmonter le déséquilibre qu'il a subi. le système régulateur interne du corps est en effet capable de s'organiser et résoudre les problèmes rencontrés, l'inflammation fait partie de ces moyens de défenses, d'ailleurs la plupart des situations vécues tout le long de l'histoire de l'humain sont mémorisées dans les gènes, la réponse du système est en principe programmée et peut rétablir des déséquilibres provoqués par des agressions diverses. la prescription de médicaments dans le but d’étouffer des symptômes fait plus de mal que de bien, ces médicaments sont considérés comme des xenobiotiques ( produits étrangers ) et nécessitent un travail supplémentaire du corps pour les métaboliser, ceci va causer divers déficits en éléments catalytiques ou nutritifs. En effet 30% des effets secondaires observés suite a la consommation de médicaments sont liés au déficit nutritionnel du a leurs prescriptions. pour illustrer ce que le corps peut subir comme effets nocifs, voila l'exemple des antibiotiques qui sont couramment prescrits, plusieurs médecins ignorent les déficits causés par ceux-ci. Les antibiotiques détruisent les bonnes bactéries et causent différents déficits en vitamines B1, 2, 3, 5, 6,12, en biotine, en inositol, en folâtes et en vitamine K. certains de ces antibiotiques peuvent perturber le calcium et la vitamine D comme les isoniazides et la rifampicine. La cyclosporine cause la déplétion du magnésium, de l’acide folique et du calcium. Les aminosides sont responsables de déficits en calcium, sodium, potacium, vitamine A et beta carotène, le magnésium, la vit K, et la majorité des vitamines B, en plus de la destruction de la majorité des bactéries saprophytes du tube digestif. Les pénicillines épuisent le corps en vitamines K,C, B ainsi que du potassium. Les cyclines ont un effet similaire sur le calcium, le magnésium, le zinc, les vitamines B6 et B12, la vitamine K , et la vitamine C. L’effet de la trimethoprime est la réduction de l’acide folique, la biotine, et l’inositol. Les macrolides épuisent les vitamines du groupe B, l’acide folique, la vitamine K, la biotine et l’inositol. Les fluoro- quinolones épuisent les vitamines B, folique, la vitamine K, la biotine, l’inositol, le calcium, le magnésium et le fer. Les céphalosporines ont des effets similaires aux macrolides. La néomycine réduit les bêta-carotènes, le calcium, le magnésium, le fer, le potacium et la vitamine B12. Les biguanides genre de sulfamide, utilisés pour corriger le diabète type2, (metformine) causent la déplétion du Coq 10, vitamines E+ B 12 et acide folique. la liste est encore plus longue si on prend en considération tous les produits pharmaceutiques prescrits. . Les déficiences nutritionnelles dans la population générale sont de l’ordre de 90%, ils sont liés en partie aux manques d'apport mais le plus souvent du fait de troubles d'absorptions causés par les modifications de la flore intestinales et les multiples inflammations du tractus digestif. la prescription médicale occupe une place non négligeable dans ces déficits. les pathologies inflammatoires sont le miroir de troubles plus profond a considérer avec beaucoup d'attention et d'analyses ,

vendredi 9 septembre 2016

Prendre Conscience De Votre Santé

Plusieurs clichés d'aliments circulent a travers toutes sortes de médias ou de réseaux sociaux, dont les vertus thérapeutiques sont affichés, comme anticancéreux, avec des fois une note humoristique de pouvoir améliorer des fonctions d'un organe noble donné (tout dépend des personnes pour ce genre de qualificatif). Évidemment leurs effets antioxydants vont contrecarrer les effets néfastes des radicaux libres oxydants responsables des lyses cellulaires et de l'apparition de l'inflammation, bien entendu tout dépend de l’efficacité ou non du système immunitaire. Son échec conduit aux maladies chroniques dont souffrent actuellement une grande majorité de personnes. Malgré l'évolution des techniques de recherches plusieurs zones d'ombre persistent dans la compréhension des mécanismes d'apparition de ces maladies. Les clichés, d'images pouvant redonner l'espoir a quelqu'un dont les symptômes sont déjà patents est un leurre, car, ces aliments viennent malheureusement au bout de la chaîne. à ce jour il existe une controverse même chez les scientifiques, plusieurs études mettent en cause la surcharge pondérale en premier, l'abus de consommation de certains produits, ou le caractère génétique. Ce n'est que récemment que l'influence de l'environnement a commencé a susciter l'intérêt des scientifiques, il est apparu que des modifications des régimes alimentaires influençaient l’expression de certains gènes, remettant la question de l’hérédité au premier plan et annonçant la naissance d’une nouvelle science l’épigénétique. Depuis quelques années on commence à distinguer ce qui est inné de ce qui acquis, des défauts de structures et des défauts de constructions, l'immunité a répondu a plusieurs questions jusque la sans réponse, l'inflammation qui est a la base de la protection et de la réparation semble en étroite relation avec la genèse d'une grande majorité de maladies chroniques. L'oxydation des différentes molécules biologiques conduit souvent au stress oxydatif et aux dysfonctionnements mitochondriaux et l’installation du phénomène inflammatoire. La cellule vit dans un état d'équilibre  physiologique appelée encore homéostasie, la chaine énergétique est conditionnée par les mitochondries, qui produisent des radicaux libres pouvant dépasser le seuil normal. Ce mécanisme de production de radicaux libres  est un moyen d'attaque contre des agents pathogènes, mais qui peut être nocif pour les cellules environnantes,  la production d'antioxydants permet a ces cellules de se protéger, cependant cette capacité de protection est limitée. La balance entre production de radicaux libres et antioxydants est généralement stable, mais lors d'agression intense ou répétitives, l’excès d'oxydation l'emporte sur la protection, le déséquilibre ainsi formé laisse la cellule dans une situation ou les charges électriques créés ne sont plus bloquées par les antioxydants du fait d'un épuisement du stock d'antioxydants, on appelle cet état le stress oxydatif. Toutes les réactions et la messagerie qui sont a la base des communications entre les protéines sont fortement perturbées, c’est le dysfonctionnement cellulaire qui génère la nécrose cellulaire et la libération des composants cellulaires, d'ou l'installation de l’inflammation. Ces pathologies inflammatoires de plus en plus fréquentes sont actuellement rattachées au mode de vie qui a muté, au changement du train quotidien qui impose son rythme infernal particulièrement dans les milieux urbains. Un surpeuplement associé a une malbouffe, ou pouvoir vivre correctement relève souvent de l'utopie. Ce rassemblement qui s'amplifie de jour en jour, n'a fait qu’accroître les contraintes et les obligations. Ce quotidien qui ressemble à un tunnel sans fin n'est qu'un des nombreux facteurs qui ont contribué a la l’ascension des maladies chroniques. Le manque de sommeil, le déficit de certains nutriments indispensables, sont souvent aggravés par une nourriture de moins en moins hygiénique empaquetée ou conservée dans des boites et bourrée de produits chimiques plus nocifs que bénéfiques. l'environnement n'est pas épargné, la pollution s'étend de plus en plus, l'air est irrespirable avec en plus des cheminées qui fument, la fumée des usines, des échappements de voitures, des poussières et des accro au tabac attachés a la fumée toxique des cigarettes ou des fameuses ''chicha'' souvent entassées dans des espaces clos des cafés de plus en plus nombreux, les 7000 produits toxiques dégagés et inhalés accueilleront les milliers de visiteurs venant prendre leur cafés à n'importe quel moment de la journée. Je ne vais pas insister sur l'alimentation qui n'a plus rien du traditionnel, qui est consommée dans la précipitation sans contrôle de qualité ni de quantité. Une table vide nettoyée par un produit dont on ignore la composition servira au prochain client, Des toilettes mal entretenues ou on déverse des tas de produits pour faire disparaître les mauvaises odeurs qui se dégagent, ou on préfère se retenir que d'aller vider une vessie pleine à craquer. Je ne vais pas parler de la nature des aliments qu'on va manger qui nécessite a elle seule un topo, mais je me contente de dire, que ce qui semble bon ne l'est pas obligatoirement, que des tas de produits toxiques se trouvent dans ces aliments qu'on mange tous les jours. Leur origine et le contrôle sanitaire n'est pas régulièrement fait, et peuvent ainsi être la source du mal par les composants chimiques qu'ils contiennent. C'est ainsi qu'un aliment aux vertus thérapeutiques peut du coup devenir un produit nocif pour la santé Imaginez......rien qu'un petit moment, et a titre d'exemple que l'ONAS traite l'eau usée et le recycle pour arroser des pâturages..............., que des animaux ou leurs laits..., prochains candidats pour nos assiettes se nourrissent de ce pâturage dont la composition est faite d'eaux usées sorties des toilettes ou on a évité de pisser, ou l'on a déversé des tas de produits dans la composition n'est ni connu ni neutralisé, que tous ces produits toxiques ingérés vont être stocké dans les tissus de ces animaux et vont revenir nous contaminer secondairement. Je ne parlerai pas des tas d'insecticides que le gouvernement persiste a utiliser pour nous débarrasser des moustiques qui vont nuire aux voies respiratoires des enfants avant de s'installer définitivement dans leurs petits corps, ni des herbicides utilisés dans les grandes cultures qui vont s'ajouter comme des épices à nos assiettes. Enfin pour clôturer, deux mots sur le mode de préparation des repas et de cuisson, en plus du fait qu'une température élevée dénature la qualité de l'aliment,je ne parlerai pas de la glycation qui nécessite a elle seule un topo, mais des huiles utilisées et réutilisées pour faire des frittes une nourriture hautement toxiques responsables de la peroxydation lipidique, et de l’oxydation du cholestérol (élément vital pour la cellule) donnant naissance aux oxystérols qui sont les véritables molécules toxiques. Les barbecues tant désirés dont l'odeur de la viande grillée chatouille le fond des narines, et font saliver plus d’une personne, est la façon la plus simple pour développer des cancers, le feu est responsables de la formation de benzopyrènes hautement cancérigènes, si on considère aussi le nombre de toxines qui existent dans les tissus de ces animaux qu'on va consommer, on comprendra pourquoi des maladies jusque la inconnues deviennent le souci quotidien de plusieurs d'entre nous. Les poissons ne sont pas épargnés par cette intoxication qui se généralise, des quantités énormes de toxines sont déversées chaque jour dans la mer, en plus de la raréfaction de la quantité de poissons, nous exposons ceux qui restent aux métaux lourds, aux substances chimiques diverses que nous retrouvons plus tard dans nos assiettes. Docteur Badr Ameur

Prendre Conscience De Votre Santé

Plusieurs clichés d'aliments circulent a travers toutes sortes de médias dont les vertus thérapeutiques sont affichés, comme anticancéreux, des fois une note humoristique de pouvoir améliorer des fonctions d'un organe noble donné (tout dépend des personnes pour ce genre de qualificatif). Évidemment leurs effets antioxydants vont contrecarrer les effets néfastes des radicaux libres oxydants responsables des lyses cellulaires et de l'apparition de plusieurs maladies chroniques dont souffrent actuellement une grande majorité de personnes. Mais ce que la plupart des personnes ignorent c'est le mécanisme d'apparition de ces maladies et les agents responsables. Il faut savoir que ces clichés, d'images pouvant redonner l'espoir pour quelqu'un dont les symptômes sont déjà latents est un leurre, car, ces aliments viennent malheureusement au bout de la chaine. à ce jour il existe une controverse même chez les scientifiques, plusieurs études mettent en cause la surcharge pondérale en premier, l'abus de consommation de certains produits, ou le caractère génétique; ce n'est que récemment que l'environnement a commencé a susciter l'intérêt des scientifiques, il est apparu que des modifications de régime influençaient l’expression de certains gènes, remettant la question de l’hérédité au premier plan et annonçant la naissance d’une nouvelle science l’épigénétique. Le constatant de pathologies chez des individus de poids normaux ou maigres sans antécédents familiaux, similaires aux personnes obeses ou a certaines maladies héréditaires a soulevé la question de l'origine du mal. Depuis quelques années on commence à mieux comprendre la genèse de ces maladies. Le phénomène oxydatif des différentes molécules biologique et des structures membranaires ainsi que le matériel génétique intranucléaire avec la cassure de l’ADN expliquaient si bien les débuts des lésions et l’installation du phénomène inflammatoire. Ce phénomène est actuellement connu sous le qualificatif de stress oxydatif. Les nombreux travaux des scientifiques confirment la nature oxydative et le déséquilibre constaté lors des pathologies chroniques. La cellule vit en effet en équilibre appelée encore homéostasie, la chaine énergétique représentée par les mitochondries, est ainsi capable de produire des radicaux libres pour attaquer mais capable aussi de la fabrication d’antioxydants qui lui permette de se protéger. Cette balance peut cependant chavirer dans un sens ou dans un autre, le déséquilibre lors de la formation excessive de radicaux libres laisse la cellule dans une situation ou les charges électriques créés ne sont plus bloquées par les antioxydants du fait du manque du stock, on appelle cet état le stress oxydatif, toutes les réactions et la messagerie qui sont a la base des communications entre des protéines sont fortement perturbées, c’est le dysfonctionnement cellulaire qui va évoluer vers la nécrose cellulaire et la libération des composants cellulaires qui sont les générateurs de l’inflammation. Ces pathologies inflammatoires de plus en plus fréquentes sont actuellement rattachées au mode de vie qui a muté, au changement du train quotidien qui a imposé son rythme infernal surtout dans les milieux urbains. Un surpeuplement ou les solutions pour se nourrir et vivre correctement relèvent souvent de l'utopie. Ce rassemblement qui s'amplifie de jour en jour, fait naitre encore plus de contraintes et d'obligations, ce quotidien qui ressemble à un tunnel sans fin est un facteur qui a contribué fortement a la croissance des maladies chroniques. Plusieurs autres facteurs ont contribué au maintien de cette chronicité tels le manque de sommeil qui joue comme antistress, ou le manque de certains nutriments indispensables, souvent aggravé par une nourriture de moins en moins hygiénique empaquetée ou en boites pleines de produits chimiques pour améliorer le gout ou pour conserver une nourriture souvent transformée par des procédés et des techniques industriels plus nocifs que bénéfiques . Mais à mon avis c'est la troisième cause qui est la plus importante, c'est le style de vie, l’hygiène, l'environnement, l'air de plus en plus irrespirable qui en plus des cheminées des usines, des échappements de voitures, et des poussières qui se dégagent partout et a chaque mouvement, nous expose même sans le vouloir a la fumée toxique des cigarettes ou des fameuses ''chicha'' tassées dans des espaces clos des cafés de plus en plus nombreux, les 7000 produits toxiques dégagés et inhalés accueilleront les milliers de visiteurs venant prendre leur cafés à n'importe quel moment de la journée. Puis pour être juste je ne vais pas citer le mode de l'alimentation qui n'a plus rien du traditionnel, car se fait dans la précipitation sans contrôle de qualité ni de quantité, délivrée par des gens qui n'ont souvent aucune notion d’hygiène alimentaire, des pseudo-restos ou des gargotes, ou aliments et produits toxiques sont souvent séparés par quelques assiettes sur un comptoir ou tout est mélangé ou l'on vient couper les morceaux de légumes à peine rincés. Une table vide nettoyée par un produit dont on ignore la composition servira au prochain client, Des toilettes mal entretenues ou on déverse des tas de produits pour faire disparaitre les mauvaises odeurs qui se dégagent, souvent on préfère se retenir que d'aller vider une vessie pleine à craquer. Je ne vais pas parler de la nature des aliments qu'on va manger qui nécessite a elle seule un topo, mais je me contente de dire, que ce qui semble bon ne l'est pas obligatoirement, que des tas de produits toxiques se trouvent dans ces aliments qu'on mange tous les jours. Leur origine et le contrôle sanitaire n'est pas régulièrement fait, et peuvent ainsi être la source du mal par les composants chimiques qu'ils contiennent. Ainsi un aliment aux vertus thérapeutiques peut du coup devenir un produit nocif pour votre santé Imaginez......rien qu'un petit moment, et a titre d'exemple que l'ONAS traite l'eau usée et le recycle pour arroser des pâturages..............., que des animaux ou leurs laits..., prochains candidats pour nos assiettes se nourrissent de ce pâturage dont la composition est faite d'eaux usées sorties des toilettes ou on a évité de pisser, ou l'on a déversé des tas de produits dans la composition n'est ni connu ni neutralisé, que tous ces produits toxiques ingérés vont être stocké dans les tissus de ces animaux et vont revenir nous contaminer secondairement, je ne parlerai pas des tas d'insecticides que le gouvernement persiste a utiliser pour nous débarrasser des moustiques qui vont nuire aux voies respiratoires des enfants avant de s'installer dans leurs corps ou chez les animaux sus cités et se manifester tardivement par les innombrables maladies qu'on peinera à diagnostiquer, ni des herbicides utilisés dans les grandes cultures qui vont s'ajouter comme des épices à nos assiettes, qui feront le malheur de milliers de gens car ce sont ces produits qui sont étiquetés de produits anticancéreux qui peuvent eux même devenir porteur de ce mal ravageur. Enfin pour clôturer, deux mots sur le mode de préparation des repas et de cuisson, en plus du fait qu'une température élevée dénature la qualité de l'aliment, les huiles utilisées et réutilisées pour faire des frittes deviennent hautement toxiques responsables de peroxydation lipidique, l’oxydation du cholestérol (élément vital pour la cellule et très bénéfique) donnant naissance aux oxystérols qui sont les véritables molécules toxiques des cellules, les barbecues tant désirés dont l'odeur de la viande grillée chatouille le fond des narines, et font saliver plus d’une personne, est la façon la plus simple pour développer des cancers, le feu est responsables de la formation de benzopyrènes hautement cancérigènes, si on considère aussi le nombre de toxines qui existent dans les tissus de ces animaux, on comprendra pourquoi des maladies jusque la inconnues deviennent le souci quotidien de plusieurs d'entre nous. Les poissons ne sont pas épargnés par cette intoxication qui se généralise, des quantités énormes de toxines sont déversées chaque jour dans la mer, en plus de la raréfaction de la quantité de poissons, nous exposons ceux qui restent aux métaux lourds, aux substances chimiques diverses que nous retrouvons plus tard dans nos assiettes. Docteur Badr Ameur